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Gulliver Lux, maître de conférences à l’Institut de Gestion de Rennes

Par Olga Prin

Au terme d’un séjour de trois semaines à la Chaire sur invitation d’Élodie Allain, professeure adjointe au Département des sciences comptables de HEC Montréal, Gulliver Lux, maître de conférences à l’Institut de Gestion de Rennes, se réjouit du bon accueil réservé à sa conférence du 21 mai dernier portant sur les représentations de la performance des directeurs du secteur de la santé français. Il en a profité pour multiplier les rencontres avec bon nombre d’acteurs clés du secteur de la santé du Québec et de collègues universitaires aux intérêts communs.

En qualité de membre actif du conseil scientifique du projet ministériel de la réforme de la tarification des établissements et services médico-sociaux en France, le professeur Lux voit son rôle d’enseignant-chercheur comme une avenue de choix pour faciliter les prises de décision au plan politique, mais aussi l’accès aux meilleures pratiques pour rendre les processus de réforme plus aisés pour les dirigeants et les utilisateurs de services de santé. Son groupe de travail a notamment pour mission de réfléchir à une adaptation du système de tarification par activité déjà appliqué aux soins de santé en France. Sa venue à Montréal en 2012 dans le cadre du Congrès de l’Association Francophone de Comptabilité, peu avant le dépôt de sa thèse doctorale faisant état de l’adoption et l’usage des outils de gestion par les directeurs d’établissements et services médico-sociaux l’a incité à revenir explorer les visées particulièrement similaires des instances gouvernementales françaises et québécoises en matière de tarification des soins de santé et de rapprochement des structures. Le professeur Lux a jugé que le mouvement de réforme engagé ici avec l’entrée en vigueur du projet de loi 10 était une bonne occasion de parfaire sa quête de collaborations interuniversitaires et de terrains de recherche en sol québécois. Il a pour objectif de proposer des thématiques de recherche permettant le rapprochement des chercheurs et des professionnels.afin d’enrichir les connaissances et suggérer des pistes de succès par l’observation des expériences de la France et du Québec en parallèle.